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Pour une participation dans les infrastructures

août 29, 2019

infrablogfull

 

Grâce aux actifs non traditionnels, par exemple les infrastructures et l’immobilier commercial, de plus en plus d’investisseurs peuvent diversifier leur portefeuille au-delà des catégories d’actif traditionnelles comme les actions et les obligations. Dans cet article, nous vous présentons quelques rudiments des placements dans les infrastructures.

Décomposer la catégorie d’actif

En règle générale, les infrastructures offrent des services essentiels dont la position sur le marché est bien ancrée ou protégée. Elles peuvent être classées dans deux catégories : les infrastructures traditionnelles et les infrastructures énergétiques.

Au bout du compte, bien qu’elles englobent un éventail de structures et de services, les infrastructures ont un point en commun : l’existence d’un contrat entre des parties du secteur privé et du secteur public. Dans le cas des infrastructures traditionnelles, les parties concluent ce qu’on appelle communément un contrat de concession : l’entité du secteur privé s’y engage à concevoir, à financer, à construire et à entretenir l’infrastructure, et l’entité du secteur public s’y engage à verser des paiements réguliers en espèces pendant la durée du contrat tant que l’entité du secteur privé s’acquitte de ses obligations. Les exceptions à ce principe sont les infrastructures fondées sur le volume ou à péage, par exemple une route à péage, pour laquelle les revenus de l’entité du secteur privé dépendront, du moins en partie, du nombre de véhicules qui y circulent. Cela dit, au Canada, la plupart des infrastructures traditionnelles comportent un risque de volume minime, voire nul.

Les contrats régissant les infrastructures énergétiques prennent souvent la forme d’accords d’exploitation; l’entité du secteur privé s’y engage à financer, à construire et à exploiter l’infrastructure, et l’entité du secteur public s’y engage à verser un prix fixe (souvent indexé à l’inflation) pour toute l’énergie produite pendant la durée du contrat.

Dans le cas des infrastructures traditionnelles, l’entité du secteur public est le plus souvent le gouvernement, alors que dans le cas des infrastructures énergétiques, il s’agit généralement du gouvernement ou d’une société d’État de services publics. Pour les deux types d’infrastructures, la durée du contrat oscille entre 15 et 40 ans.

La diversification par les placements dans les infrastructures

En incorporant des infrastructures dans un portefeuille équilibré, un investisseur peut obtenir des rendements plus élevés tout en atténuant son risque. Voici un scénario qui permet de savoir comment s’y prendre.

Au printemps 2012, la crise de la dette souveraine qui sévissait en Europe et la forte volatilité sur les marchés boursiers mondiaux augmentaient le risque lié au portefeuille des investisseurs en actions. Au même moment, le projet Hydro Harrison en Colombie-Britannique – l’un de nos plus importants placements dans les infrastructures – générait un rendement presque sans précédent. Sur les rivières et ruisseaux qui l’alimentaient, le courant était aussi fort et aussi rapide que d’habitude. Ainsi, le projet hydroélectrique générait une quantité importante d’énergie à vendre aux services publics locaux en vertu d’un contrat à long terme. De plus, les revenus du projet n’ont pas été touchés par les événements macroéconomiques dans le monde.

Ce qui est à retenir, c’est que le rendement des placements dans les infrastructures n’est pas étroitement lié à celui des autres catégories d’actif, et que ce type de placement peut générer des rentrées de fonds stables à long terme qui ne sont pas affectés par les fluctuations des marchés boursiers ou de l’activité économique.

Un secteur en plein essor

Les investisseurs n’auront jamais eu autant de possibilités dans les infrastructures du secteur privé.

Cette situation résulte d’un certain nombre de facteurs. Premièrement, depuis les trois dernières décennies, on constate un sous-investissement chronique des gouvernements des pays développés dans les infrastructures de base. De nombreux experts estiment que, rien qu’au Canada, le manque de financement à combler s’élève à plus de 100 milliards de dollars. Deuxièmement, de nombreux gouvernements affichent un lourd bilan, ce qui les amène à envisager la privatisation de leurs infrastructures nationales, telles que les ports et les aéroports, pour mobiliser des capitaux. Troisièmement, du côté des actifs de production d’énergie, on délaisse l’énergie thermique pour adopter des sources d’énergie renouvelable. À notre avis, cette transformation en est encore à ses débuts et pourrait se traduire par de nombreuses possibilités à l’échelle mondiale au cours des prochaines décennies.

Le présent article est fourni à titre informatif seulement et ne constitue aucunement un conseil de placement. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur de l’article au moment de sa publication et pourraient changer en tout temps.

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Catherine Dorazio
Managing Director
Business Development

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