juillet 08, 2025

Mise à jour trimestrielle
Le deuxième trimestre de 2025 a été tumultueux, commençant par une importante correction et se terminant avec de nouveaux sommets sur les marchés boursiers. Les marchés ont d’abord dû composer avec des tarifs douaniers beaucoup plus élevés que prévu et le risque qu’éclate une guerre commerciale généralisée. La situation a été aggravée par les querelles politiques entourant le projet de loi budgétaire des États-Unis, dont le rejet aurait entraîné une hausse des impôts, ainsi que par la décote des États-Unis et la guerre entre Israël et l’Iran, qui a culminé avec une frappe des États-Unis visant des sites d’enrichissement nucléaire en Iran. Malgré ces enjeux, l’économie mondiale a bien tenu le coup, et on a l’impression que le pire est derrière nous. Les craintes initiales liées à un important ralentissement de la croissance se sont apaisées. De plus, les effets négatifs potentiels de la politique commerciale pourraient être contrebalancés par d’importantes mesures de relance budgétaire à l’échelle mondiale et la possibilité que de nombreuses banques centrales réduisent encore les taux.
L’exceptionnalisme américain a encore été remis en question au deuxième trimestre, car l’indice S&P 500 a continué de tirer de l’arrière. Dans l’ensemble des marchés, ce sont les titres technologiques qui ont mené le bal au chapitre de la reprise après un début d’année difficile. Les titres du secteur de l’industrie, comme ceux des sociétés de construction et de défense, ont également inscrit d’excellents rendements, du fait de l’amélioration des perspectives économiques et de la hausse des dépenses budgétaires.

Les marchés obligataires ont également été volatils au cours du trimestre et les taux obligataires canadiens ont augmenté. L’indice des obligations universelles FTSE Canada a enregistré un rendement de -0,6 % pour le trimestre et de 1,4 % depuis le début de l’année. Jusqu’à maintenant, les données sur l’inflation ont été plus favorables que prévu initialement, et les préoccupations à l’égard de la croissance se sont dissipées. Cependant, les investisseurs ont exigé des taux de rendement plus élevés pour
Stratégie de portefeuille
L’économie mondiale est restée solide et les données sur l’inflation ont été meilleures que prévu. Nous croyons que même si la croissance économique ralentira, la baisse sera sans doute limitée. L’inflation pourrait être tempérée par un ralentissement du marché de l’emploi et de la croissance des salaires. Pour cette raison, on s’attend à ce que de nombreuses banques centrales réduisent davantage les taux au deuxième semestre, après une « pause ». Ces facteurs, combinés aux importantes dépenses budgétaires à l’échelle mondiale, donnent lieu à un environnement acceptable pour les actions et les titres de créance. Toutefois, des risques subsistent. En particulier, l’incidence de la politique commerciale et de l’incertitude entourant les tarifs douaniers ne s’est pas encore complètement reflétée dans les données sur la croissance et l’inflation jusqu’à présent. Même si l’on en sait plus sur la politique commerciale et les dépenses budgétaires, les résultats économiques demeurent incertains et très variés.
Notre positionnement dans les portefeuilles d’actions tient compte de ces risques, tout en témoignant du fait que la conjoncture pourrait être favorable pour les actions. Dans l’ensemble des portefeuilles, nous maintenons un équilibre entre les sociétés cycliques de grande qualité (qui devraient profiter de la croissance si celle-ci reste résiliente) et les titres défensifs. Dans le volet défensif des portefeuilles, nous privilégions les sociétés affichant une croissance stable des bénéfices, un solide pouvoir de fixation des prix et un risque limité de baisse des bénéfices.
Du côté des titres à revenu fixe, nous avons positionné les portefeuilles de façon à profiter de la baisse des taux des obligations à court terme (car les banques centrales devraient réduire les taux plus tard cette année), tout en prévoyant une hausse potentielle des taux à long terme. Nous prévoyons que la volatilité des obligations de base traditionnelles se poursuivra et avons donc investi dans les obligations et les titres de créance à court terme, qui sont mieux placés pour inscrire des rendements supérieurs si les taux à long terme augmentent. Au cours de la dernière année, nous avons également élargi nos stratégies de placement dans le segment des titres à revenu fixe, ce qui, selon nous, pourrait être avantageux pour les clients.
La volatilité est inhérente aux placements et, bien qu’il puisse être difficile de composer avec les fluctuations du marché, les investisseurs qui font abstraction de l’incertitude à court terme pourraient en profiter, car nous cherchons à tirer parti des occasions qui se présentent pendant ces périodes et à accroître le patrimoine des clients au fil du temps. À cette fin, les marchés privés demeurent attrayants dans le cadre d’une répartition stratégique, en particulier dans un contexte où les placements traditionnels sont volatils.